Lycée Horticole

Lycée éco-responsable

Lycées écoresponsables

Dans les années 1970, il y a une prise de conscience, au niveau international, du fait que le développement va devoir s’accompagner de mesures environnementales.

En effet, le réchauffement climatique, l’érosion de la biodiversité, l’épuisement des ressources, la qualité de l’eau, des sols…deviennent des préoccupations bien réelles.

Le Développement Durable ( sustainable developpement) prend ainsi naissance en 1987,(commission Brundtland) et implique que le développement (économique et social) s’effectue dans un respect de l’environnement.

En 1992, le Sommet de la terre à Rio décline le Développement durable dans les « Agendas 21 »(programme pour le 21ème siècle) et à tous les niveaux de territoire, de l’international au local.

La Région Rhône-Alpes en vue d’impulser une politique Développement Durable dans les lycées a créé un label « Lycées écoresponsables » pour les établissements souhaitant s’inscrire dans cette démarche.

Depuis 2009, le lycée de Pressin est labellisé « Lycée écoresponsable » et met en œuvre, petit à petit, des projets s’inscrivant dans cette démarche de Développement Durable.


FAVORISER LA BIODIVERSTE – SPIRALE A INSECTES

Les élève de la classe de première bac pro en aménagement paysager ont construit une spirale à insectes afin de favoriser la biodiversité.
Les spirales à insectes sont des murets de pierres sèches montés en spirale pour permettre de réchauffer et d'assécher une terre légère. Les conditions de température et d'hygrométrie varient donc entre le sommet et le pied de la spirale. On y cultive des plantes aromatiques méditerranéennes et nectarifères (lavande, thym, bourrache, puis aneth, ciboulette, …).
Pour permettre à différents animaux de s'y réfugier, les pierres de la spirale sont suffisamment espacées et exclusivement fixées à l'aide de points de torchis. Ainsi, d'un diamètre réduit, cet aménagement peut offrir, en un minimum d’espace, gîte et nourriture à une multitude d’espèces : abeilles solitaires, fourmis, papillons, bourdons, araignées, punaises, escargots, coccinelles, cloportes, lézards, hérissons, oiseaux…
Outre son utilité en termes de biodiversité, cette spirale peut être un support de sensibilisation à l’environnement, et permet de valoriser et diversifier les compétences en espaces verts.



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BIODIVERSITE ET ABEILLES


Dans le cadre de la découverte de la biodiversité, la classe de seconde est allée visiter le rucher du LEGTA de Saint Genis Laval afin de mieux connaître l’abeille domestique et son rôle dans la pollinisation.
Apis mellifera, l’abeille domestique des apiculteurs est l’espèce la plus répandue et la plus connue, mais elle n’est pas la seule espèce qui permet la pollinisation. Près de 1 000 espèces d’abeilles différentes sont recensées en France.
Toutes ces espèces sont très importantes pour la pollinisation, processus indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. En effet, la morphologie des abeilles (présence de poils branchus sur le corps), leur régime alimentaire constitué exclusivement de nectar et de pollen, et leur comportement de butinage (fidélité à une espèce de plante lors d’un voyage), en font des vecteurs de pollen particulièrement efficaces et précis. Il est ainsi admis aujourd’hui que c’est le mutualisme (relations mutuellement bénéfiques) qui lie les abeilles et les fleurs qui a conduit à la co-évolution et à la diversité des espèces végétales
En une journée, une colonie moyenne visite jusqu’à 21 millions de fleurs, soit une moyenne de 700 fleurs par abeille.
Les abeilles sont essentielles pour la pollinisation de plus de 90 espèces différentes de fruits et légumes qui servent à l’alimentation humaines. En France, environ 70 % des 6 000 espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, sont pollinisées par les insectes pollinisateurs et certaines plantes en dépendent totalement. En cas de disparition des pollinisateurs, il ne saurait y avoir de production de graines ou de fruits essentiels à notre alimentation
Les pollinisateurs pèsent 153 milliards d’euros. C’est le chiffre auquel sont parvenus des chercheurs de l’Inra pour estimer la valeur économique de l’activité pollinisatrice des insectes, essentiellement des abeilles.
L’abeille favorise la biodiversité et inversement : Pollen et nectar des fleurs sont les fondamentaux de l’alimentation des abeilles. La disparition des espèces ordinaires de fleurs liée à l’artificialisation des paysages provoque de longues périodes de disette pour les pollinisateurs. Pour assurer leur protection et leur survie, il faut donc préserver la diversité des sources de pollen en recourant à des jachères florales en zones de grande culture, sur les bordures des routes, dans les jardins des particuliers... et mettre en place des stratégies de diversification des productions agricoles.
Le déclin qui menace les populations d’abeilles est un enjeu énorme pour nos sociétés.
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Biodiversité- construction de gîtes à insectes

La classe de seconde a consacré une après-midi à fabriquer des gîtes à insectes.
Offrir un gîte aux insectes comme les coccinelles, les chrysopes, les perce-oreilles n’est pas anodin et se révèle être utile au jardinier qui cultive son jardin au naturel.
Ces insectes sont précieux car ils favorisent la pollinisation et se nourrissent de ravageurs des cultures comme les pucerons…
Cela permet ainsi d’éviter les pesticides qui impactent très fortement notre environnement et agissent par là même dangereusement sur notre santé.
D’où l’intérêt d’entretenir la biodiversité locale et de sensibiliser les jeunes à la richesse de cette petite faune et à la protection de notre environnement.
Les coccinelles, grandes prédatrices de pucerons, apprécient les tiges creuses, les trous percés dans des briques ou des bûches. Les chrysopes aiment la moelle des tiges de sureau. Les perce-oreilles s’installent sur des pots de fleurs retournés et emplis de paille, foin ou fibre de bois. Les nichoirs ont été installés pour les mésanges friandes de chenilles processionnaires, entre autres…
Les différents matériaux utilisés pour réaliser ces gîtes à insectes proviennent de récupération.




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3ème Assises nationales de l'Education à l'Environnement vers un Développement Durable du 5 au 7 mars 2013 à Lyon

3ème Assises nationales de l'Education à l'Environnement vers un Développement Durable du 5 au 7 mars 2013 à Lyon

3 éco-délégués (ou écoresponsables) du Lycée horticole de Pressin (Saint Genis Laval) étaient présents aux côtés des autres éco-délégués de l’enseignement agricole aux  assises nationales de l'Education à l'Environnement et au Développement Durable (EEDD) à Lyon du 5 au 7 mars 2013. Delphine Batho, ministre de l’écologie et du développement durable est intervenue en plénière d’ouverture, devant plus de 1200 personnes.

Ces assises ont pour objectif de fonder la stratégie de l’EEDD pour la période 2013-2017 et d’aboutir à 11 propositions d’actions concrètes et prioritaires engageant la diversité des acteurs.  

Ces assisses se sont axées autour de 11 chantiers portant sur les divers aspects de l'EEDD : Eau, Climat-Énergie, Santé-Environnement, Biodiversité, Alimentation, Villes et territoires durables, Consommation et production responsables, Place aux jeunes, Tous acteurs, Gouvernance, Valeurs et éthique.

Les élèves ont participé à l’atelier « Place aux Jeunes », où ils ont pu exprimer leur point de vue de l'EEDD et porter la voix de la jeunesse qui n'était que trop peu représentée.

Lors de la plénière de restitution, les différents acteurs ont pu exprimer les idées dégagées suivies d’un débat.



Proposition 35 : Construire avec les jeunes un plan d'action pour faciliter leur participation aux démarches de Développement Durable

- Donner dans les instances et dans les espaces de concertation une vraie place aux jeunes.

- Créer des temps pour une vision positive du monde : temps banalisé, complémentarité des compétences des jeunes entre ce qui se passe dans l'école et en dehors de l'école.

-Créer des espaces d'échange, numérique ou autres, des séminaires locaux entre les jeunes, café associatifs.

- Favoriser la pédagogie de projets, développer les partenariats

 

Proposition 36 : Identifier les compétences et un référentiel pour l'EEDD :

 

 « Pour une transition écologique, réussir une transition éducative »

*culture commune : connaissances, langage commun, maitriser le concept multiforme EEDD

*éthique : interroger les sens de son action, analyse de ses pratiques professionnelles, champ des valeurs, faire face à des dilemmes éthiques.

*contextualisation et problématisation de la situation éducative : développer l'approche systémique,  mise en place de solutions collectives.

Conclusion :

La transition de l'éducation pour permettre l'intégration de l'EEDD au système scolaire est nécessaire. L'EEDD est une méthode d'enseignement active où le jeune doit prendre part concrètement à l'appropriation de connaissances et compétences.

 http://www.assises-eedd.org/documents


Dans les années 1970, il y a une prise de conscience, au niveau international, du fait que le développement va devoir s’accompagner de mesures environnementales.

En effet, le réchauffement climatique, l’érosion de la biodiversité, l’épuisement des ressources, la qualité de l’eau, des sols…deviennent des préoccupations bien réelles.

Le Développement Durable ( sustainable developpement) prend ainsi naissance en 1987,(commission Brundtland) et implique que le développement (économique et social) s’effectue dans un respect de l’environnement.

En 1992, le Sommet de la terre à Rio décline le Développement durable dans les « Agendas 21 »(programme pour le 21ème siècle) et à tous les niveaux de territoire, de l’international au local.

La Région Rhône-Alpes en vue d’impulser une politique Développement Durable dans les lycées a créé un label « Lycées écoresponsables » pour les établissements souhaitant s’inscrire dans cette démarche.

Depuis 2009, le lycée de Pressin est labellisé « Lycée écoresponsable » et met en œuvre, petit à petit, des projets s’inscrivant dans cette démarche de Développement Durable.


Projet: « Favoriser la démocratie participative auprès des jeunes » avec la Classe Seconde végétale en vue des 3èmes Assises Nationales de l’Education à l’Environnement et au Développement


 Projet  animé par l’association ANCIELA avec le professeur Marie-José JULIA, responsable du module Développement Durable.

 Anciela est une association qui favorise l’expression des jeunes et encourage leur citoyenneté active dans le domaine du développement durable.

L’objectif est d’accompagner les élèves dans la réflexion sur la façon dont ils souhaiteraient que la société informe, sensibilise et éduque à l’environnement et au développement durable. A travers des rencontres, des échanges, des auditions et des animations les élèves apprendront à débattre, à s’écouter et à exprimer leur opinion.

Ce travail aboutira à des propositions concrètes sur l’éducation à l’environnement et au développement durable selon le point de vue des jeunes. 

Les idées émises seront ensuite présentées lors des Assises Nationales de l’Education au Développement Durable, du 5 au 7 mars 2013 à Lyon. Les élèves seront invités, accompagnés par les animateurs d’Anciela et leur professeur, à participer à cet évènement, à présenter les propositions obtenues suite à ce travail et à participer aux échanges au même titre que les autres acteurs de l’Education au développement durable (associations, collectivités, académie, Etat…).  


Rencontre nationale des écodélégués des lycées agricoles à Evreux/ Participation des écodélégués du lycée horticole de Pressin ( 69230 St Genis Laval)


28,29,30 novembre 2012 à Evreux

 

Etaient présents à ce rassemblement 60 Eco-délégués de 14 régions différentes.

Le but de ce rassemblement était de créer une dynamique entre les éco-délégués de France, de mieux définir leurs rôles et d’élaborer un manifeste afin que le statut d’éco-délégué soit reconnu.

Dans un premier temps l’inspecteur pédagogique M. Jacquin à rappelé l’histoire de la création des éco-délégués. Il a proposé que soit élaboré un statut officiel de l’éco-délégué et une valorisation de l’élève qui s’implique : diplôme, ligne dans le bulletin scolaire,…

Ensuite nous avons vu un documentaire du ministère de l’agriculture qui présente aux élèves le rôle des éco-délégués.

Parmi les pratiques des différents établissements, la dominante semble être une participation sur la base du volontariat et non limitée en nombre. Souvent une liste d’action est mise en place avec les éco-délégués référents et des réunions fréquentes.

Nous avons ensuite échangés dans le cadre d’une visioconférence avec des chercheurs en colloque sur l’éducation au développement durable (DD) à Rouen. Ils nous ont rappelé l’importance de donner du sens au DD. Les professeurs doivent permettre une mise en cohérence et montrer que la question les intéresse pour motiver tous les élèves. Il faut favoriser l’intégration des savoirs de façon interdisciplinaire sur des grands thèmes : OGM, alimentation… avec des débats, des échanges. Il faut aborder le DD dans toutes les matières comme cela apparait dans le référentiel.

Le deuxième jour, nous avons participé à des visites techniques sur des termes variées. Nous avons choisi de visiter un potager biologique (qui produisait des légumes « oubliés »). L’après midi, des ateliers ont été proposés : nous avons participé à un séminaire sur le parlement de l’eau des jeunes, sur les juniors associations, sur les jeunes et l’engagement citoyen, l’avenir des éco-délégués et l’avenir des jeunes en Europe.

Le dernier jour, la proposition de charte des éco-délégués écrite pendant ces 3 jours à été lue devant l’assemblée et les représentants de l’inspection, des chefs d’établissement et de la DRAF-SRFD. Cette proposition de charte sera proposée par les éco-délégués aux assises nationales de l’éducation au DD en mars 2013 à Lyon.

Ces derniers ont ensuite répondu aux propositions des élèves éco-délégués.

Maillard Laure, Lourenco Yvan et Adelise Kénaël , éco-délégués du Lycée Horticole de Pressin (69)

Marie-José JULIA, professeure réfèrente Développement Durable

Participants à la rencontre des éco-délégués à EVREUX (haute Normandie)


La première rencontre nationale des éco-délégués a eu lieu du 28 au 30 novembre 2012 à Evreux. Les éco-délégué(e)s contribuent  à l’Éducation pour le Développement Durable (EDD) et à la mise en œuvre de ses principes conformément aux orientations prises dans la Loi de Modernisation de l’Agriculture et de la Pêche (LMAP, 2010).

 

La rencontre a mobilisé 60 jeunes écodélégué(e)s de l’Enseignement Agricole qui ont rédigé une charte. Ce travail a ensuite suscité des réponses des représentants présents, DGER, DRAAF, président des directeurs. L’existence des Eco-délégués est désormais reconnue par les différentes instances nationales du ministère de l'agriculture.

 

Les travaux des Eco-délégués participeront à l'élaboration de la nouvelle loi d'avenir agricole préparée par les services ministériels.

 

 

Déclaration des éco-délégués:

Ce moment est historique, c'est le début d'un changement que l'on va essayer de porter au plus haut. Nous ne sommes pas uniquement ce que nous disons, mais surtout ce que nous faisons ! Nous sommes 60 jeunes représentants de 14 régions, réunis ici. Ensemble, rien n'est impossible !

 

Aujourd'hui, nous avons une meilleure confiance en nous,

Nous nous sentons citoyen acteur,

Nous nous responsabilisons,

Nous développons un esprit critique.

Plus nous nous interrogeons, plus nous assumons nos choix et plus nous nous mobilisons pour les valeurs qui ont du sens à nos yeux.

 

Malgré tout cela, nous ressentons de grands manques...

Manque d'écoute,

Manque d'attention,

Manque de temps,

Manque de communication,

Manque de reconnaissance.

 

 Depuis 10 ans que les éco-délégués existent, les nombreuses évolutions de notre implication et de nos actions nous ont amené à nous rassembler afin d'échanger nos vécus. Cette première rencontre nous a montré clairement des inégalités sur nos rôles et nos statuts au sein des établissements et des régions. Il nous apparaît urgent de nous structurer et de nous organiser.

Nous nous sommes interrogés sur l'avenir des éco-délégués dans l'enseignement agricole.

Tout d'abord nous pensons qu'il est important de redéfinir notre engagement. Nous ne sommes pas élus mais volontaires. C'est pourquoi nous nous revendiquons davantage comme EcoResponsables, plutôt qu'éco-délégués.

 Nous souhaitons, suite à notre investissement, une reconnaissance, un accompagnement et une valorisation de nos projets par une communication officielle.

Nous vous demandons de nous aider à trouver le moyen de valoriser les acquis de nos expériences.

Nous vous demandons de prendre en compte les différences de statuts entre les apprenants (étudiants, lycéens, apprentis...) afin que chacun puisse s'impliquer comme il le souhaite.

Nous vous demandons de mettre en œuvre l'accompagnement et la professionnalisation des encadrants.

Nous vous demandons de généraliser la formation des EcoResponsables.

 Nous vous demandons d'aménager des plages horaires pour la mise en œuvre de ces enseignements

Nous vous demandons une transmission de savoirs et d’expériences pour une bonne continuité des projets.

 

 

Nous vous demandons de promouvoir les écoresponsables au sein de l'enseignement agricole, via la création d’une organisation nationale.

 

 

 

Laure Maillard, Kénaël Adelise, Yvan Lourençon

 

Ecodélégués du lycée Horticole de Pressin participants de la rencontre nationale

 

 

Journée des Eco-délégués

Les acteurs du réseau des Lycées éco-responsables du CNEAP Rhône-Alpes se sont retrouvés pour une rencontre autour du réchauffement climatique.